Ecole du soldat

Comme beaucoup de soldats/reconstitueurs intermittents de l'Empereur, chaque début d'année, je me replonge dans mes notes et résumés de l'ordonnance. Malgré tout ce travail facile à réviser tout au long de l'année, je ressors invariablement un exemplaire authentique, marqué par les ans et les lecteurs qui s'y sont succédés.

Avec l'habitude, la lecture devient aisée, si l'on sait où se trouve la grenadière, la capucine... Comme explicité ci-dessous.

Tout a été pensé, pesé, appliqué avec ténacité par des générations d'hommes dont l'armée était toute la vie. Vous avez entre les mains, une somme de connaissance, l'aboutissement de nombreux règlements précédents et sans doute le meilleur pour l'infanterie munie du mousquet à silex.

Malgré de nombreux additifs sur les carrés, les tirailleurs..., il perdurera longtemps après l'Empire et ne sera totalement remplacé que par celui du 4 mars 1831. Qui ne le révolutionne pourtant pas, les améliorations sont clairement commentées au début de cette ordonnance.

L'école du soldat, telle que définie par l'ordonnance d'août 1791, est la base de toute nos connaissances de reconstitueurs d'infanterie de cette période.

Sans la posséder, il est illusoire de vouloir passer à l'école de peloton. Il en sera de même pour l'école de bataillon qui nécessite la compréhension des deux précédentes.

Malgré toutes notre bonne volonté, de nombreuses interprétations existent, qu'il s'agit d'harmoniser, surtout dans un bataillon uni.

Après plusieurs écoles, Il en ressort que la tradition transmise, interfère avec les lectures. Les défauts d'exécution dans le détail sont aussi le fait d'habitudes internes aux associations.

A tous de noter les divergences avec le règlement de 1791 et entre les associations, afin d'en discuter et d'homogénéiser nos comportements.

Pour la bonne exécution des mouvements, il convient de rythmer et de décomposer les mouvements en temps, quitte à scander les temps. En fouillant dans la vidéo de J. Roch COIGNET,  on trouve une illustration des décompositions scandées : dans les cours de caserne, les soldats scandent 2.3... de chaque temps. Voir la vidéo (de 1'45'' à 4'33'')

Comme disait le Patron, un croquis vaut mieux qu’un long discours.

Je vous propose donc les dessins de Bellangé fixant des points de détails, croqués sur le vif ou basé sur la connaissance du règlement :

Et pour garder un souvenir : Les planches de l'école du soldat (fichier PDF à télécharger)